De Vancouver à son île !

Vendredi, Boris et Catherine ont loué une voiture pour deux semaines de trip dont quelques jours sur l’île de Vancouver. Du coup, je pars avec eux. Ils partent chercher la voiture, affaires mises dedans, c’est parti ! On fait quelques courses pour plusieurs jours et une bonne machine à laver. Ça fait du bien de ressortir de la laverie avec des fringues propres et qui sentent bon. Arrivée au ferry pour aller sur l’île, j’attends ¾h, la traversée est à 16h. Il faut compter 50$ pour une voiture et 18$ par personne sans les taxes. Il faut 1h40 pour relier Vancouver à Swartz Bay à 30 km au nord de Victoria.
D’une longueur de 483 km pour une superficie totale de 31200 km², l’île de Vancouver est la plus grande des îles situées au large de la côte ouest de l’Amérique du Nord. Les reliefs d’origine volcanique qui constituent sa crête appartiennent à une formation largement submergée qui comprend les îles de la Reine-Charlotte et les monts Wrangell en Alaska. Une forêt prospère dans ce climat généralement humide et doux et, malgré l’exploitation forestière, il subsiste de nombreux bois de sapins, de cèdres et de pins du Canada.
Le vendredi soir, je retrouve Aline & Arnaud, deux amis de Québec. Ils y sont partis depuis un mois ½ et ont traversé le Canada à la découverte de paysages magnifiques. Je suis content de les revoir et qu’ils me racontent leurs aventures autour d’un verre. La première nuit sur l’île se passera sur un parking dans la voiture à défaut d’avoir trouvé un camping ouvert ou avec des espaces libres. À trois, ça n’a pas été si mal !
Samedi matin, petit tour dans Victoria, capitale de la Colombie-Britannique. La ville se satisfait de son image de havre de paix pour les retraités et les visiteurs du monde entier. Le Parlement de Victoria est beau et surplombe le port intérieur de la ville. Les bâtiments les plus importants dominent le front de mer comme l’Empress Hotel et le Royal British Colombia Museum. Le premier est un hôtel-château très grand et la vigne étendue sur ses murs donne un certain charme à cet édifice. C’est aussi le temps de regarder des campings aux alentours de Victoria et direction Sooke, à quelques kilomètres à l’est. Je pars me promener sur la plage avec quelques gouttes de pluie pour accompagner, pas cool. Puis, avec Catherine et Boris, on improvise une pêche à la moule à China Beach. Il y en a plein, c’est marée basse. Le soir, on les nettoie et la propriétaire vient nous voir pour nous dire qu’il ne faut pas les manger, elles ne sont pas comestibles. Vraiment dommage car elles avaient l’air vraiment bonnes mais on ne prend pas de risque. Je m’endors dans la tente et la nuit sera fraîche. J’avais oublié de mettre des chaussettes et je me suis réveillée plusieurs fois dans la nuit.
Dimanche, pas de place précise, je vais au gré du vent, des envies et de mes compagnons. Premier arrêt à Honneymoon Bay, le lac est jolie, en face, des collines verdoyantes bordent le lac mais du côté où je suis, des maisons et un camping prennent de la place et ne laissent que peu d’espaces pour accéder au lac. La ville en elle-même est glauque, sans charme je trouve.

Plusieurs ballades et petites randonnées dans le magnifique Cowishan River Provincial Park. La végétation y est dense, le chemin laisse apparaître les grosses et longues racines des arbres et en contre-bas s’écoule la Cowishan River, c’est vraiment incroyable.

Le soir, on se pose dans le parc, certaines places sont réservées et d’autres non, c’est le premier arrivé, le premier servi. Il reste juste un emplacement mais aucun garde. Peut-être qu’on aura la chance que le garde ne passe pas. Le temps de se faire à manger à la lueur du jour et le garde vient faire sa tournée. Le camping est rustique, deux toilettes et une fontaine d’eau mais la nature est tellement apaisante.