Retour au bercail !

Blog en stand-by depuis deux mois. La dernière fois que je vous ai laissé, vous lecteurs, c'est à l'aéroport de Vancouver. Retour en arrière ! Je passe la nuit à l'aéroport, quelques heures de sommeil sur les belles banquettes de l'aérogare. Puis plein de questions, d'émotions passent dans ma tête. Je me rapelle avant de partir... ça va être long une année sans voir les amis, la famille, partager les repas familiaux, les enfants qui grandissent et encore plein d'autres. Voilà une année de passée et finalement ÇA PASSE TROP VITE !!! J'ai vécu tellement de choses, rencontré des québécois en partageant des moments incroyables, fait des choses que je n'aurais jamais pensé faire comme partir seule sur le pouce. Une aventure unique car j'ai vu la générosité des québécois et c'était formidable ! 

Au bout de 6 mois, j'avais fait un bilan sur les premiers mois passés au Canada, mes attentes et le bilan de mon année. Les 6 derniers mois on était juste incroyable en terme de voyage, de partage et de rencontre. Enfin, le blog raconte merveilleusement cela. Je continue de vous raconter mon périple dans l'avion, il est 11h, heure locale de Vancouver.

Bien installée côté hublot et c'est parti pour 11h45 de vol avec escale à Calgary. Pffff, alors 6h45, ça va ! mais 11h45 c'était... comment dire... un peu long.

Il est 8h45 lorsque j'atterris à Paris (23h45 heure de Vancouver), je descends de l'avion et un bus attend pour emmener les passagers à l'aérogare. Il fait 4° au petit matin parisien, un peu frette et brumeux. Passage aux douanes qui sont quand même ridicule par rapport aux douanes canadiennes ou américaines. Aucunes vérifications faites, aucunes questions ! Rien ! Nada ! Nothing ! Ensuite, j'attrappe ma valise qui n'était pas sur le bon tapis, mauvaise annonce sur l'écran ! Les joies des aéroports parisiens. Me voilà sortie. Une petite tête française que j'ai bien connu du côté canadien m'accueille sur le sol français... mon chum, Manu ! comme je l'appelais là bas, icitte ça sera mon petit copain ! Une des multiples rencontres inattendues que j'ai faite outre-atlantique. Puis cette première journée française se fera autour d'un petit déjeuner, café, pain-confiture et jus d'orange. Les bonnes joies gastronomiques qui se continuera à languir devant le marché de Versailles avant de retrouver une amie sous quelques gouttes d'eau. Que de choses à raconter.

Puis je retrouve mes amis, ma famille. Je suis super contente, ça fait vraiment plaisir de se raconter ses aventures d'une année. Comment se passe le retour ? Pas trop dur ? Quelles sont tes impressions ? Un des tes meilleurs souvenirs ? Voir plein de paysages, voyager, rencontrer plein de monde et être revenue chez ses parents, dans un petit bled, alors ? Qu'est-ce que ça fait ? Questions qu'on me pose souvent et ça fait du bien d'en parler. Par rapport à quelques personnes qui peuvent se lasser de raconter leurs aventures, moi non ! Et puis, c'est aussi raconter les différences entre les français et les québécois, leurs manières de vivre, des gens que j'ai cotoyé pendant une année, partager leurs différences et c'est vraiment cool, vraiment l'fun. Donc, pas si facile de revenir, dans une petite ville, chez ses parents. Des coups de blues, des envies de repartir, des trops, des pas assez.... ça j'ai vécu mais après que Manu soit reparti à Montréal. Au Canada, j'ai voyagé, bougé, vu du paysage, eu de nouvelles expériences de job et le retour dans un endroit que je connais depuis toute petite, reprendre les habitudes... argggg que c'est dur et pas motivant parfois. Il suffit de peu de temps en France pour ressentir cela. Puis les amis sont repartis dans leur routine et moi qui rêve encore à là-bas, les paysages, les rencontres cocasses, l'été trop chaud, l'hiver plein de neige, le froid qui glace tous les membres, les festivals tout au long de l'année, les partys un peu fous... Y'a trop de choses pour tous les citer. Et un jour... je me dis qu'il faut se remettre dans la vie active, le travail, le logement mais en cherchant de nouveaux horizons en France et il y en a, j'en suis sûr !